La Parenthèse au fil de l'eau
« Veux-tu vivre heureux ? Voyage avec deux sacs, l'un pour donner, l'autre pour recevoir. » (Goethe)
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lundi 8 mai 2017
lundi 25 avril 2016
dimanche 15 décembre 2013
Île de Tenerife
Tenerife.... si l'on
regarde sur le globe, géographiquement elle se situe sur la même
latitude que le Maroc, limite avec le Sahara Occidental et en plein
cœur de l'Atlantique. Ce n'est pas la première île au palmarès
des destinations de rêves que l'on inscrit sur son carnet de voyage.
De plus, on imagine une île bétonnée et défigurée par une
multitude de complexes hôteliers qui ont entachés le décor depuis
les années 70, à l'aube du tourisme de masse. Pas très engageant,
je vous l'accorde... Mais si vous ne vous attardez pas sur cette zone
« urbano-touristique » du sud-est de l'île, la vraie
facette de Tenerife et de son patrimoine naturel s'offre à vous. En
effet, une quinzaine de jours ne sont pas suffisant pour découvrir
cette île volcanique, en particulier si vous aimez la randonnée à
pied ou à vélo mais dans ce dernier cas, mieux vaut être entraîné
et avoir des mollets d'acier car il y a peu de terrain plat ! Du Parc
Rural d'Anaga (pointe nord-est, forêt du
Tertiaire) à la région montagneuse de Masca (extrême
nord ouest), sans oublié le Parc Naturel National du El
Teide, unique zone de haute
montagne subtropicale en Europe hébergeant le
plus haut volcan d' Espagne
(3 718m
d'altitude, centre de l'île) ou encore la Vallée protégée de
La Orotava et ses cultures de bananiers (centre-nord
ouest), vous passez respectivement par des paysages de types
Méditerranéens, Réunionnais ou encore de l'Utah et du Névada aux
Etats-Unis. Bref, dépaysement garantie et voyage à travers le
monde, le tout sur un mouchoir de poche ! Bien sur il existe une
multitude de plages de sable.. gris et des piscines naturelles pour
les amoureux du farniente et de la bronzette.
Pour vous déplacer sur
l'île, louer une voiture n'est pas très onéreux et le carburant
est beaucoup moins cher que sur le continent européen. Toutefois, un
petit conseil, faites votre réservation à l'avance sur Internet car
vous risquez de vous cassez le nez à votre arrivée à l'aéroport
(ce fut notre cas, plus de voiture de disponible). A savoir,
Tenerife est également très bien desservie par le réseau de bus
Titsa (Bus : guagua, prononcez
wawa!) et le taxi reste correcte. Quant à
l'hébergement, nous avons réservé nos deux maisons (en total
indépendance) + grande terrasse avec vue sur mer, montagnes et
le El Teide pour un budget non prohibitif. Plutôt intéressant, car
ne l'oublions pas, nous sommes toujours en Europe !
Ma cousine et moi sommes
allées de mi-novembre à début décembre, le temps était mitigé
mais avec des températures plutôt clémentes (18° à 23°C).
Tenerife est d'ailleurs surnommée « l'île du Printemps
éternel », nous avions oublié que nous étions bientôt à
Noël !
Bref, une bonne petite
parenthèse sur l'île de Tenerife sur laquelle nous reviendrons pour
notre plus grand plaisir d'autant que nous n'avons pas eu le temps
d'embarquer à bord d'une de ses nombreuses goélettes pour aller
observer les dauphins et baleines visibles tout au long de l'année
(unique au monde). Ou encore, une incursion sur une des autres
5 îles (La Palma, Fuertaventura, Lanzarote, La
Gomera, Gran Canaria ou El Hierro) que composent les Canaries.
dimanche 5 août 2012
Douce France... !
Encore quelques coups de pédales
et nous franchissons la pancarte « Frantzia », nous voilà en
« Pays basque » à Hendaye. Malheureusement, la grisaille nous poursuit, nous
n’avons pas pu la laisser à la frontière !!! Nous sommes le 16 juillet et la couleur de fond est toujours
aussi grise qu’une journée automnale, d’ailleurs nos organismes commencent à
fatiguer un peu. Nous décidons de passer quelques jours à Ascain (joli petit village)
à 6 kms de St Jean de Luz. On en
profite pour se balader et pour visiter les alentours notamment Biarritz où les touristes s’évertuent à
se rendre sur la plage avec leur serviette vêtus toutefois d’une petite
laine ! Quand au petit train de la Rhune, inutile de s’y attarder, les rails et la locomotive sont dans les
nuages…
Vent dominant : sud-ouest. Autant en profiter
pour traverser les Landes. Etape de + de 100 km dans la journée, de toute façon
le paysage est désolant et il porte encore les stigmates du cyclone Klaus
de 1999. Des hectares de pins ont
quitté le décor qui ressemble de nouveau à l’époque pré-Napoléonienne. Désormais,
Il nous faut rejoindre la Gironde. Nous sillonnons à travers les vignes de
grands crus tel Pauillac mais à la
flotte et sous la flotte !!! Nous ferons étape dans la non moins célèbre (pour son caractère architectural et ses bons
vins) petite cité : St-Emilion où
les touristes, amateurs et grands connaisseurs de vin viennent « s’émoustiller » les papilles. Pour notre
part, inutile de penser à faire des réserves dans les sacoches pour notre cave
ou nous allons devoir doubler d’efforts dans les montées ! Surtout qu’il
nous reste encore du chemin à parcourir… Pour pimenter un peu notre étape, une
petite escapade à Espelette avant de
se diriger vers la Charente, Charente-Maritime
via Cognac. Puis, les Deux-Sèvres,
la Vienne Poitiers et Angle-sur-Anglin classé comme l’un des
plus « Beaux villages de France », L’Indre et les Etangs de Brenne avant de retrouver les
bords de Loire Chambord, Beaugency puis Orléans (ville qui nous a
agréablement surprise depuis son réaménagement). Dernière étape chez notre couple d’amis,
lesquels ont partagé avec nous et en tandem ce nouveau voyage à vélo. Par contre, comparer à notre traversée de la
France le long des fleuves, il est préférable à un itinéraire sur route où
force est de constater que les automobilistes français sont les moins respectueux
et les plus agressifs au volant sur l’échelle de notre voyage en Europe ! Aussi
pour l’anecdote, nous avons été jetés comme des malpropres pour avoir oser
s’abriter d’une bonne averse sous un préau, privé soit. Mais nous avons déjà
rencontré ce cas de figure à l’étranger et l’hospitalité a toujours été
compatissante et chaleureuse. « Douce
France (la, lala, lala…) bercée de tant d’insouciance… aux clochers aux maisons
sages… »… Charles est-ce toujours d’actualité ??!! Mais nous ne devons pas nous arrêter
sur cette fausse note, l’hexagone a heureusement encore beaucoup de charme à
nous offrir. Le « Tour de France » en est l’exemple concret et sa
célébrité parle pour Elle (France) !!!
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