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vendredi 16 décembre 2011

Sawatdee khrap !


Pour la deuxième fois, depuis 2007, nous posons le pied sur le sol THAÏLANDAIS.

Nous survolons les environs de Bangkok où les stigmates de la grande mousson sont encore bien présents. Chaque parcelle est plus ou moins inondée et en ville, les sacs de sable et murets protègent encore les entrées des commerces. Compte tenu des actualités, une certaine appréhension nous envahie : comment allons nous retrouver cette capitale ? Quels sont les problèmes sanitaires ? … Nous pouvons constater que seuls les abords de la Chao Phraya (fleuve traversant la ville) sont encore les pieds dans l'eau. Malgré la crainte de la grande marrée, les Thaïlandais gardent le sourire car le soleil est de retour et le niveau des eaux commence à baisser. Cependant, certains habitants des quartiers les plus reculés de la ville sont « les laissés pour compte » vivant dans des conditions des plus précaires. Leurs maisons de bois sur pilotis se dressent dans des eaux stagnantes où les enfants s'adonnent à leurs jeux quotidiens et les adultes à la pêche. D'autres ont préféré investir les quais de gare ou les toits de certains bâtiments en dur. Mais la vie continue …

Nous y restons une dizaine de jours avant de rejoindre en train Chiang Mai, au nord du pays pour entamer notre périple à vélo en compagnie de Nicolas (un ami anglais rencontré en Nouvelle-Zélande) et pour y retrouver Alain et Chantal, deux amis Rennais en vadrouille en Asie du Sud-Est. Nous flânons à travers la vieille cité pour contempler les différents temples bouddhistes. Sur le marché du dimanche soir, nous ne manquons de savourer la variété de la cuisine Thaï, sans oublier de préciser les deux mots « maï phet (non épicé) » sinon nos papilles vont nous en vouloir !! En matière de délices, le « Fruit Shake » ou la salade de fruits digne de ce nom, sont nos « pêchés mignons » au quotidien sur le marché.

En chemin lors de notre voyage à vélo, nous faisons étape dans les cités antérieures au Royaume de Siam (1350-1767): Si Satchanalaï et Sukhothai à la redécouverte notamment des parcs historiques où nichent différents temples incontournables et majestueux,  classés au patrimoine de l'Unesco. Dans un autre registre, mais pour notre plus grand plaisir, nous passerons la nuit dans le « Centre de Conservation des Eléphants Thaïlandais » (à 30 km au Nord de Lampang) où nous sommes accueillis par une famille de Mahouts (Cornacs), nous pouvons ainsi assister aux différentes démonstrations de pachydermes âgés de 3 à 40 ans. Le thème central étant les techniques traditionnelles d'exploitation forestière pratiquées auparavant dans le pays pendant des centaines d'années. En parallèle, leur délicatesse et leur côté artistique sont aussi au programme avec l'élaboration de peinture abstraite ou réaliste. De vrais artistes en herbe : impressionnant !

Il est temps de bifurquer vers l'Est et nous voilà « au fil du Mekong ». Bananiers (et leur magnifique fleur couleur pourpre), papayers, tamariniers etc, arborent notre route avec en arrière plan, ce fleuve mythique et légendaire. Malheureusement, les personnes vivant de ses ressources naturelles sont en danger, si le projet de barrages prévus par la Chine est réalisé. Aussi, nous sommes surpris du développement démesuré de certains axes routiers inexistants lors de notre premier passage il y a 4 ans seulement. Où sont passés les petits marchands de fleurs de la région de Phu ruea, « Au Revoir » l'ambiance calme, paisible et décalée du village de Chiang Kan devenu la destination phare des « bobos » Thaïlandais » en pleine frénésie consommatrice (boutiques souvenirs et défilé de 4X4 plus rutilants et monstrueux les uns que les autres!!!).

Toutefois, ce pays reste et restera nous l'espérons le « Pays du sourire ». Nous n'oublierons pas ces échanges furtifs sur le bord de la route, ces encouragements sympathiques et la générosité débordante des marchandes de fruits nous offrant tantôt des bananes, tantôt des ananas ou des mangues. Nous garderons également en mémoire La Rencontre la plus touchante, insolite et inopinée de ce voyage : une journée en compagnie de Thaïlandais et surtout d'une nonne et de 5 moines bouddhistes. Ils ont décidé de parcourir 2 600 kilomètres à vélo afin de symboliser et de célébrer les 2 600 ans du bouddhisme, tout en essayant de véhiculer l'image du « retour aux choses simples de la vie ». Ils nous ont invité à nous joindre à eux pour la journée et nous avons partagé leur unique repas quotidien. Après leur sieste nous avons repris tous ensemble la route et nous avons entamé la descente vertigineuse vers Tha Li à travers de somptueux paysages montagneux avant de nous séparer. Mais nous les avons recroisé plusieurs fois sur la route avant notre arrivée, quelques jours plus tard, sur Nong Khai, ville frontalière avec le Laos. En tout cas, nous n'oublierons jamais ces compagnons de voyage...


BONUS : nous avons trouvé ces images d'archives du siècle dernier assez intéressantes et nous vous invitons à (re)découvrir Bangkok à cette époque.


 




samedi 19 novembre 2011

« Intermède à Hong Kong... »


Après nos pérégrinations Népalaises, nous changeons de cap, direction le territoire de Hong Kong pour une petite semaine. Gros choc culturel et retour à un mode de vie plus aseptisé. Déjà à l'aéroport nous apercevons une petite dame en train de dépoussiérer les plantes vertes !!!. Une heure de bus nous sépare de Kowloon (30 000 hab/km²), auto-ponts et axes routiers s'entrecroisent, nous longeons les reliefs montagneux et surplombons la Mer de Chine méridionale et ses docks où des milliers de containers attendent d'être embarqués ou débarqués. Et pour cause, pendant notre séjour à Hong Kong nous sommes plongés dans le « Temple de la Consommation ». De multiples centres commerciaux se succèdent ponctués d'échoppes, de restaurants et de boutiques en tout genre. Et visiblement, le luxe a sa raison d'être !!! Mais derrière ces façades chics et high-tech, les coulisses de cette « Ville tout en Lumière » sont parfois effrayantes, nous pouvons aisément le constater en empruntant la cage d'escalier de l'immeuble qui héberge notre petite « Guest House », plutôt que l'ascenseur très sollicité. L'état de délabrement et la moisissure sur les murs nous font froid dans le dos, nous croisons les doigts pour qu'il n'y ait pas d'incendie. Sans parler de l'exiguïté des lieux, il y a de quoi être claustrophobe !!! Nous nous empressons d'aller découvrir la ville by night. A 5 minutes à pied, nous arrivons sur l'Avenue des Stars, croisette le long de la mer avec vue sur Hong Kong Island, jalonnée d'étoiles comme sur « Hollywood Boulevard » et ces noms célèbres, Jackie Chan, Chow Yun Fat et la statue de Bruce LEE. A la tombée de la nuit, la magie commence a opérer et à 20 heures « The show must go on » avec le son et lumière journalier. Il faut se rendre aussi sur l'autre rive et atteindre le Peak d'où l'on domine la baie, vue imprenable et étourdissante sur cet ensemble architectural de tours, tel un jeu de dominos à la verticale scintillant. Bref, nous avons fait notre lumière sur cette ville de Hong Kong...



Namaste !


Nous sommes le 06 octobre, on y est presque... Nous survolons « le Toit du Monde » avant  d'atterrir sur la piste de l'aéroport de Kathmandu. Bienvenue au Népal....
En chemin pour le centre ville situé à 6/7 km, le tableau est tout de suite dressé, nous sommes confrontés à la réalité du pays. Sur les bas côtés, détritus, chiens galeux et vaches sacrées errantes se mêlent aux marchands de fruits et légumes, de cigarettes, de quincailleries ou encore de tissus.
La route pourtant bitumée montre de grands signes de fatigue, trous et bosses nous secouent comme des pruniers dans ce taxi qui nous conduit tout doucement vers Kathmandu. Nous slalomons dans cette circulation très anarchique malgré la présence de policiers à chaque grand carrefour. Voitures, camions, bus, motos, vélos chargés de fruits, charrettes.. tous essayent de se frayer un chemin, c'est la loi du plus fort et l'usage du klaxon est incessant et surtout intempestif. Ce sera notre bruit de fond au quotidien et à longueur de journée, chaque minute sera ponctuée de multiples avertisseurs sonores aigus et agressifs (surtout ceux des motos). Difficile d'y faire abstraction, mais avec le temps … ??!!
Kathmandu et sa période hippie est bien révolue, malgré quelques touristes qui veulent encore y croire !! Il suffit de se rendre dans le quartier Thamel pour tout de suite se rendre compte que ce passé s'est substitué à notre époque beaucoup plus mercantile. Successions de boutiques pour équipements de treks (incontournable ici), restaurants, boutiques souvenirs et guest-houses ont envahis les lieux. Il faut être plutôt matinal (6h30 – 7h00) et se rendre sur Durbar Square via les nombreuses rues étroites de la ville pour pouvoir enfin palper la vie quotidienne des citadins Népalais. Des étales en tout genre sont disposés à même le sol , les odeurs d'encens, de fruits et légumes, de friture se mélangent à la pollution ambiante qui nous pique un peu à la gorge le tout dans un capharnaüm « des plus organisé » !! Chacun s'y retrouve, le marchand imperturbable accroupie, attend paisiblement la prochaine vente. Parfois, certaines scènes de la vie quotidienne relèvent de la « Cour des Miracles »
Nous arrivons enfin sur cet ensemble de temples, palais et pagodes qui caractérisent les anciennes cités Hindo-Bouddhistes et leurs architectures très particulières ornées de sculptures, inspirées de ces deux religions, notamment des scènes érotiques.
Pour la fin octobre, dans les rues de Bhaktapur, nous assistons à l'un des nombreux festivals du pays, Tihar, le Nouvel An Népalais célébré sur plusieurs jours, et notamment avec la fête des lumières. Instants magiques et spirituels parallèles à un bouillonnement, atmosphère propre à ce pays qu'est le Népal !!!





mercredi 26 octobre 2011

Trek du Langtang


Nous sommes enfin arrivés à Shyapru Besi (1 460 m d'altitude), point de départ de notre trek. Dès l'aube, revenus de nos émotions de la veille, et après un bon petit déjeuner, nous voilà en chemin en compagnie de Prakas notre guide (ancien porteur, d'origine Chettri) et Tilak notre porteur (âgé de 57 ans, exerçant cette profession pour compléter sa maigre retraite militaire). Toutefois, nous nous sommes arrangés à ne lui léguer qu'une charge de 10 kilos maximum contrairement à d'autres trekkeurs qui n'ont aucun scrupule à charger leurs porteurs d'énormes sacs de près de 40 kilos. Où est l'éthique et la morale dans ce cas ?!!! Nous croisons aussi ces nombreux Sherpas parcourant régulièrement la montagne, chargés comme des mulets (parfois jusqu'à 120 kilos !!) pour ravitailler les villages, chaussés uniquement de sandales ou de mules de plage. Le plus jeune d'entre eux doit avoir maximum 12 ans. Cela vous remet très vite en question, on culpabilise à l'idée d'être un touriste pour lequel notamment, tous ces sherpas « triment » pour ravitailler les « Guest-House » dans lesquelles nous nous arrêtons pour nous reposer et nous sustenter ! Plus l'on grimpe et plus les tarifs sont élevés, mais c'est largement justifié.
Notre première étape se fait à  Lama Hotel (2 740 m d'altitude), parcours assez difficile avec beaucoup de marches irrégulières (plutôt casse-patte!), un peu plus de 1000m de dénivelé, paysage souvent en forêt subtropicale, végétation luxuriante, surplombant la rivière et ses torrents. Deuxième journée de marche, direction Langtang (3 430m d'altitude), superbe village habité par les Tamangs, orginaires du Tibet , ayant fuit la répression Chinoise et la famine parfois (Namaste ! devient Tashi Delhek !). Le parcours est un peu plus varié, nous découvrons les premiers sommets enneigés, quelques passages difficiles et abrupts, mais les paysages sont de plus en plus spectaculaires, sans oublier la multitude de drapeaux à prières. Nous franchissons la barre des 3 000 m d'altitude, le pas se fait beaucoup lourd, la respiration est un peu plus courte et la digestion plus difficile. Rien que le fait de se baisser pour lasser ses chaussures devient un marathon !! Il faut s'adapter et apprendre à effectuer le moindre geste beaucoup plus lentement.
Après Langtang, nous rejoignons le village de Kyanjin Gumba (3 870 m d'altitude), ascension de 400 m seulement, ce qui est conseillé dès 3 000 m. En chemin, nous longeons les murs de prières, « Om Mani Padme Hum » « Salut à Toi, Ô joyau émanant de la fleur de lotus » mantra le plus sacré du bouddhisme Tibétain et calendrier gravés sur la plupart des pierres.
Nous passons 2 nuits sur ce plateau dans un environnement aussi fabuleux que spirituel, encerclé par ces montagnes. Notre hôtel, la « Small Star Guest-House » (seulement 2 chambres doubles), pourrait se targuer de 3 étoiles. Ambiance cosy, vue imprenable sur les sommets enneigés du Langtang, accueil très chaleureux et de bons petits plats préparés avec amour au feu de bois que nous dégustons en compagnie de nos deux « cousines »  Québécoises avec qui nous nous amusons à  échanger des expressions bien de chez « nous autres » et de chez elles !!.
Vraiment nous apprécions de partager le quotidien de cette petite famille Tamang dont l'ainé des deux fils parle très bien l'anglais à seulement 13 ans. Il nous explique qu'il va à l'école à Kathmandu et qu'il rentre à peu près tous les mois. Quand on pense aux journées de marche qu'il doit parcourir pour ensuite prendre ce fameux bus local !!! Nous croisons les doigts pour qu'il puisse atteindre son objectif : exercer dans les sciences.
Après ces deux superbes journées, malheureusement, il est temps de rebrousser chemin, et en une seule étape nous regagnons directement « Lama Hotel » via le village de Langtang soit une descente de 3 870 m à 2 470 m d'altitude. Les descentes, plus douloureuses pour les articulations, Stéphanie en fait légèrement les frais (début d'une légère sciatique!). Comme nous devons ménager notre monture, nous passons une nuit supplémentaire à Thulo Shyaphru (2 250 m d'altitude) avant de rejoindre Dhunche (1 960 m d'altitude) via le village de Barbal en empruntant un chemin de randonnée surplombant de superbes cultures en terrasse (riz et millet). A Dhunche nous retrouvons comme prévu, Thomas et Nora, avec qui nous rentrons sur Kathmandu en 4X4, pour le plus grand confort de tous et surtout pour plus de Sécurité malgré encore quelques passages difficiles (nouveaux éboulis et gadoue) compte tenue des pluies de la nuit précédente. En bref, MEMORABLE ce trek. Nous tenons aussi à remercier Tilak et Prakas notre porteur et guide, aussi adorables qu'attentionnés.
(Voir vidéo  dans rubrique Articles 2016)

Autobus "Non Imperial" !


Après avoir sondé quelques agences de Trek dans Kathmandu (sachant qu'il en existe plus de 300 avec des services plus ou moins fiables) et, en fonction de nos envies et de notre budget, nous nous sommes laissés séduire par celui du Langtang. Situé au Nord de Kathmandu à la frontière avec le TIBET il est un des moins fréquenté car plus difficile d'accès. Nous en faisons « l'Effrayante expérience ». En effet, une centaine de kilomètres seulement sépare Kathmandu du point de départ « Shyaphru Besi », mais le trajet va durer une bonne douzaine d'heures !! Et pour cause, nous sommes dans un bus local déjà bondé depuis Kathmandu, mais il s'arrête dans le moindre village et sur les bords de route pour prendre encore des passagers. Imaginez un peu, à l'intérieur nous sommes entassés les uns sur les autres, assis sur des sièges défoncés, toute l'allée est également occupée. Pas le moindre mètre carré au sol de l'habitacle est libéré, chaque arrêt devient interminable et irrespirable. A l'extérieur, il y a autant voir plus de passagers assis sur le toit, et parfois, accrochés aux échelles latérales et arrières du bus. A la moindre aspérité de la route le bus vacille de gauche à droite, les copilotes guident le chauffeur à la croisée d'un autre véhicule en sifflant ou en tapant sur la tôle. Mais le pire reste à venir.... Après une route plus ou moins asphaltée, en piste « pour le pire ou le meilleur » , nous avons la chaire de poule, l'adrénaline est à son comble, nous perdons notre sang froid, notre dernière heure est peut être pour bientôt ? Nous prions notre St Christophe !! Nous sommes sur une piste en relief, défoncée, sans garde fou et elle surplombe 1 000 mètres de précipice. Les premiers passages se font au centimètre près, et le bus se balance tel un métronome qui mesure le battement de la chamade (tic, tac, tic, tac...). Les occidentaux semblent beaucoup plus tendus que les Népalais. Pour eux c'est leur lot quotidien, c'est presque même un amusement de sauter du toit du bus avant le prochain obstacle. Nous, nous sommes coincés dans ce bus, à la merci du chauffeur lequel nous conduit en tongs !!! Et nous voilà arrêtés, tout le monde descend (Ouf, nous prenons un peu l'air et reprenons un peu notre esprit) . Un camion est coincé, incapable de grimper une côte avec tout son chargement. Plusieurs essais infructueux, la solidarité masculine aidant, il est enfin reparti après 1 heure ½ d'efforts. Mais la nuit commence à tombée, le bus terminera tout de même son trajet avec plusieurs passages difficiles, traversées de rivières, slaloms entre les éboulis … Il est 20 heures environ, la nuit est tombée depuis 2 heures, les larmes aussi dans ce bus devant tant de frayeurs pour les touristes que nous sommes. Tous HEUREUX et SOULAGES d'être enfin arrivés, et surtout en Vie. Suicidaire, nous l'appellerons ce trajet en bus. Pour notre part, avec Thomas et Nora, un couple de Suisse-Allemand, nous décidons sans hésiter de réserver et de partager un 4X4 pour le chemin du retour.

vendredi 9 septembre 2011

Bulgarie...



Après notre entrée par les « Portes de fer » et après quelques étapes à vélo plutôt monotones (longues lignes droites et plaines à perte de vue),  nous sommes passés côté Bulgare.
De plus, la haute fréquentation touristique du mois d'août le long de la Mer Noire, synonyme de grand trafic sur les routes, de tarifs d' hébergement beaucoup plus élevés, de campings bondés …, nous avons décidé de modifier notre itinéraire.
Bulgarie : ce pays nous évoquait notre enfance et « le problème de la fameuse vache  la Noirode » (dans l'île Aux Enfants »), qui devait y aller pour faire du yaourt ?!!, le « Mystère des Voix bulgares » ou bien encore les origines de Sylvie Vartan et rien de plus ...
C'est donc par la façade nord, le long du Danube, région la plus pauvre du pays, que nous l'avons abordée. Puis par le centre dans la « Vallée des Roses » pour terminer par la capitale, Sofia, et en chemin, visites de monastères orthodoxes. Nous avons emprunté des routes dans un très mauvais état,  tout en relief,  très peu fréquentées mais où la circulation  est plutôt sage et respectueuse à notre égard.
Comme beaucoup d'ex-pays du bloc de l'Est, et la Bulgarie en particulier, elle semble coincée entre deux mondes économiques. D'un côté, de vieilles bâtisses communautaires en béton, froides et sans âmes trônent encore dans les villes et villages.  Les troupeaux sont encore gardés dans leur pâture par leur propriétaire, le fourrage est transporté dans une charrette en bois tractée par un âne ou un petit cheval (mais l'on croise aussi de grandes moissonneuses)... Et de l'autre, fast-food et boutiques de prêt à porter de grandes enseignes sont bien présents dans les rues commerçantes.
Mais c'est ce côté un peu décalé de l'arrière pays qui nous a séduit, préférant se poser quelques jours dans ces villages un peu reculés où le temps semble s'être arrêté. Et en bonus, nous avons eu un Accueil aussi chaleureux qu'en Serbie.
Nous avons été très touchés par ces deux pays, lesquels sont sans hésiter, nos deux gros coups de cœur sur notre parcours de l'EuroVélo6.


mercredi 27 juillet 2011

Accueillante et chaleureuse SERBIE...



Après une douzaine de jours en Hongrie, nous avons franchi notre premier poste frontière : « Dobro Dôsli  în Srbija! » Bienvenue en Serbie ! Etranges sensations, des images, d'une actualité pas si ancienne, reviennent à la surface, tout se bouscule dans la tête.... Mais très vite une certaine appréhension va disparaître devant tant de gentillesse, d'accueil chaleureux et de générosité des Serbes. Illustration : sur le bord de la route nous nous sommes arrêtés pour acheter des abricots. Non seulement, le maraicher n'a jamais voulu que l'on paie, mais en plus il nous a offert près de deux kilos de brugnons avec insistance. Depuis la frontière nord, à travers les villes et villages, les églises Orthodoxes nous ont suscitées pas mal d'intérêt et d'émotion. Très chaleureuses rencontres avec les « gardiens » qui nous ont ouvert leur lieu de culte. De construction récente,  très sobres avec de magnifiques tableaux d'icônes très colorées, peintes ou sculptées. Un pope nous a gracieusement offert de l'encens qu'il avait rapporté tout droit de Bethléem.
A Novi Sad, nous avons retrouvé Anne-Cécile une Costarmoricaine et étudiante Rennaise installée pour enseigner le français dans le cadre d'un volontariat Européen pendant un an. Avec elle nous avons découvert cette ville plutôt sympathique, dynamique et très agréable. Première approche de la culture serbe,  une découverte culinaire. Nous avons dégusté le fameux « Burec » (prononcez Bourec, c'est bon et ça bourre!!) sorte de tarte en pâte feuilletée fourrée au fromage, à la viande ou à la pomme et  généralement consommée avec un yogourt qui se boit ici en Serbie.
Quant à Belgrade, nous y sommes restés 3 jours le temps de s'imprégner un peu de l'atmosphère de la capitale Serbe dans laquelle les stigmates de la guerre se font rares (quelques immeubles bombardés en contrebas du centre ville), mais visiblement aujourd'hui c'est un passé révolu. Par contre, au niveau architectural, nous l'avons trouvée un peu triste, elle nous fait encore grise mine malgré quelques ensembles assez intéressants. De la forteresse, vue imprenable sur le Danube et les environs. Lieu de retrouvailles pour les citadins autour d'un verre ou de flânerie à la fraîche . Pour la parenthèse, la partie la plus belle de tout notre itinéraire à vélo sur l'EuroVélo6, c'est le parcours côté Serbie et spécialement dans les gorges.
Nous avons pu remarqué, du côté féminin comme du côté masculin, que les serbes sont en général, très élégants et très élancés sans oublier leur nature spontanée, accueillante et généreuse. Pour résumer la Serbie  : générosité, simplicité et chaleur humaine avec un seul mot d'ordre « polako !  », « doucement ! ». Bref, un pays à visiter et où il fait bon prendre son temps.... 

Notre quatrième pays : la Hongrie...



Suite de notre progression à travers l'Europe : la Hongrie. Premier pays hors monnaie Européenne (250 Forins pour 1 Euro), dont l'échéance la plus tardive est souhaitée. Après avoir quitté la Slovaquie, les itinéraires proposés le long du Danube sont de plus en plus rares, souvent des pistes non praticables avec des vélos chargés. Nous avons été contraints alors d'emprunter les axes routiers plus fréquentés, nous déroutant complétement des bords du Danube.
Nous avons pédalé pendant des kilomètres à travers les champs de maïs et de tournesols, cultures principales du pays. De plus, les températures ont été très élevées (jusqu'à 40°C), nous avons dû nous imposer un rythme beaucoup plus matinal (levée à 4H30/5H) afin de rouler à la fraîche et d'apprécier une bonne sieste à l'ombre d'un arbre avant d'entreprendre toute autre activité. Dur, dur la vie de cyclistes !!

samedi 9 juillet 2011

Budapest...



Nous sommes arrivés à plus de la moitié du parcours de l'Euro-vélo6 (2 700 km) et c'est avec délectation que nous nous sommes installés pour quelques jours dans la capitale Hongroise. De plus, nous avons trouvé un « petit paradis » . Nous longeons dans un camping familial très bien aménagé, fonctionnel et sécurisé (réservé aux deux roues) situé à 5mn à pied d'une bouche de métro.
Budapest : et au milieu coule le Danube... Sur la rive Est, Pest, bordée par le Parlement, dominant fier et droit l'entrée de la ville, le quartier plutôt chic des ambassades puis, en arrière plan, les quartiers commerçants plus animés. A l'ouest, sur la colline,( une fois que vous avez franchit le superbe pont métallique « Le Pont des Chaînes »), Buda où se nichent le Château royal (de style néo-baroque, rénové au 18/19ème siècle), l'église St Matthias (transformée en mosquée sous l'occupation Turc). Une toute autre ambiance, un peu semblable à la butte de Montmartre à Paris avec une superbe vue panoramique sur Pest depuis le « Bastion des pêcheurs ».
Cet ensemble qui compose la ville de Budapest est assez surprenant, mélange de style et d'époque. Dans chaque rue, des myriades de petits détails architecturaux très intéressants vous interpellent et vous invitent régulièrement à lever le bout du nez.
Bien entendu, il aurait été dommage de quitter la ville sans avoir profiter du bien-être des fameux bains de Budapest. Véritable  institution pour les Hongrois, nous  sommes allés goûter les bienfaits curatifs ;  passant dans des eaux de 20° à 38°C, et pour les plus érudits, un sauna ou un hammam d'aromathérapie, dont le plus élevé pouvait atteindre les 95/100°C (nous nous sommes contentés d'une température à 68°C!!). Pour terminer, vous vous retrouvez dans les bains extérieurs au milieu de ces beaux bâtiments construits sous l'occupation Romaine et Ottomane. Au bord du bassin, des joueurs d'échecs sont très concentrés sur leur partie. Nous étions dans les bains les plus populaires « Széchenyi » de Budapest, un vrai régal...


mercredi 6 juillet 2011

Visite de Vienne et de Bratislava...



Pour nous Vienne aura bien représentée tout le faste de l'empire avec son côté légèrement extravagant mais représentatif de la bourgeoisie de l'époque. Tout dans le majestueux (imposantes statues, de grandes places et fontaines, architectures très travaillées..). Cela dit, il faut reconnaître qu'elle reste une très belle ville. L'église St Pierre et la cathédrale St Etienne sont assez impressionnantes : l'une plutôt de style « baroque rococo » et l'autre très gothique et tout en pierre taillée. Aussi, nous n'avons pas quitté la capitale autrichienne sans avoir gouté une bonne Viennoiserie chez « Aïda » sur la place St Stefen
Quant à Bratislava, nous avons été agréablement surpris. Beaucoup plus pudique, elle se présente à vous avec retenue (pourtant autrefois sous le nom de Pressburg, ancienne ville de couronnement ), nous l'avons trouvé beaucoup plus authentique et culturellement plus « profonde ». Nous avons également profité de la journée porte ouverte de l'ancien « Hôtel de Ville » ( transformé en musée sur l'histoire de la ville et logé dans une ancienne abbatiale du XIV/XVème siècle), pour nous plonger un peu dans l'histoire de cette ville assez particulière et par la même occasion,  surplomber du haut de son clocher, le centre historique uniquement dédié aux piétons. Là encore, malgré le modernisme, l'entrée dans la Communauté Européenne et l'ouverture au monde de la consommation, nous pouvons palpé un certain « décalage » d'une grande partie de la population locale et une difficulté à surmonter cette avancée économique peut-être un peu trop rapide. Nous avons été notamment touchés par une petite dame de 70 ans environ, avec son fichu sur la tête et son vieux manteau noir. Elle a passé l'après-midi en ville dans une allée proposant aux passants une branche d'hortensia (qu'elle avait dû cueillir dans son jardin) pour 1€ afin de compléter, nous imaginons sa maigre retraite, si retraite il y a ?

Petite incursion en Autriche et en Slovaquie...



Toujours sur l'EuroVélo6, et le long du Danube, nous avons parcouru quelques kilomètres à travers l'Autriche avec une halte dans la ville assez agréable de Linz où Mozart y a composé les fameuses « Noces de Figaro ». Puis, dans un autre registre beaucoup moins joyeux, mais c'est aussi une page de l'histoire que nous ne devons pas oublier, nous sommes allés visiter le camp de concentration de Mathausen, l'un des plus « actif » de la seconde guerre mondiale avec près de 200 000 exécutions (tout le monde le sait, dans les conditions les plus atroces les unes que les autres). Atmosphère pesante et lourde de Silence qui en dit long, sans parler des témoignages photographiques et matériels …
Après l'Autriche, nous avons emprunté visiblement, les anciens « tours de ronde  Tchèques» à l'époque de l'ancien bloc de l'Est, lesquels ont été réhabilités en piste cyclable le long du Danube. Les paysages sont un peu désolants et monotones (sous la grisaille en plus!!), avec de grandes lignes droites à perte de vue bordées de prairies dénudées de toutes cultures où de temps en temps nous avons pu observé un village ou deux. La densité de population en Slovaquie ne doit pas être très élevée et le spectre de l'ancien régime est encore présent. Tiens, une Trabant, un vieux bus des années 60 ou encore un vieux tramway...  

mardi 5 juillet 2011

Nous avons traversé l'Allemagne...



Premiers battements de cœur, premier pays européen (après la France) : nous sommes arrivés en Allemagne... Pas besoin de décliner notre identité (Plus de frontière, Vive l'Europe !!) par contre tâchons de bien employer les déclinaisons dans la langue de Goethe !! (c'est une autre paire de manches, mais avec les bases on arrivera à se faire comprendre...)
Notre entrée s'est faite sans encombre sur le sol allemand via les multiples pistes cyclables déjà existantes et visiblement très fréquentées des locaux. Seul hic : le tracé pour l'EuroVélo est quant à lui non mentionné et nous pestons un peu surtout après une bonne journée de vélo où l'on galère pour trouver les campings rarement indiqués. Nous sommes très étonnés, où est passée la rigueur allemande  !!
Après avoir franchit le Rhin, nous avons entamé notre découverte du pays par la ville de Freiburg avant de rejoindre la source du Danube à Donaueschigen (à 670 m d'altitude au cœur de la forêt Noire). Ballade très intéressante, laquelle nous a permis de suivre l'évolution de ce fleuve. Passant d'un simple cours d'eau plutôt paisible à un lit de plus en plus large et une activité socio-économique de plus en plus importante. Nous avons roulé en parallèle des bateaux de croisières aux multiples noms évocateurs tels que : Esméralda, Da Vinci... et nous avons croisé ou approché des barges chargées de containers ou de voitures neuves. Sur notre parcours nous avons également flâné dans la campagne Bavaroise traversant différents petits villages typiques sans oublier les villes de Ulm et Passau avant de rentrer en Autriche.



lundi 13 juin 2011

Balade à vélo tout en " Doubs-Ceur" jusqu'en Alsace...


L'Alsace, dernière région avant notre entrée en Allemagne. Alors, pourquoi ne pas s'y attarder un petit peu plus ? !! De Mulhouse, nous avons dérogé à la règle en quittant l'EuroVélo pour la « Route des vignes ». Après la Bourgogne, place aux grands crus d'Alsace avec notamment la visite d'un des plus beaux villages de la région : Eguisheim, moins connu que Riquewihr mais tout aussi charmant, puis la ville de Colmar. Petite dégustation culinaire : le fameux Bretzel (nous avons évité de nous étouffer comme un certain Président !!) ou bien encore la célèbre flammenküche. Bon appétit en image, et "Ouvrons la fenêtre et laissons les volets clos, ..."  !!!

mercredi 8 juin 2011

Du canal du Centre au Rhin...



Et voilà, nous avons achevé notre parcours le long de la Loire pour entamer de nouvelles étapes sur les abords des « Canal du Centre , Canal du Rhône au Rhin et le Doubs » lesquels traversent les départements de la Saône, du Jura et du Doubs. Même si nous sommes toujours dans l'hexagone, ce qui est dépaysant et parfois amusant ce sont les différents accents, plus ou moins prononcés de nos compatriotes... petites notes chantantes à notre carnet de voyage !! Des dizaines de hérons sont venus nous narguer pour la photo ou bien ils nous ont souvent précédés de leur envols au dessus de l'eau, sorte d'appel au large ou d'encouragement peut-être ?! Dans notre « Grande Vadrouille », nous avons franchi le millième de kilomètre juste à l'entrée de Meursault (où a été tournée une partie du film du même nom). Après avoir sillonné les vignobles des grands crus de Bourgogne dont le nom moins célèbre Pommard, nous avons compléter la filmographie, en allant visiter les Hospices de Beaune, « dites 33 » !! Aussi, dans ce parcours, nous avons été charmés par la ville de Dole dans le Jura et nous avons fait étape à Besançon, ville fortifiée par Vauban. Plus que quelques kilomètres avant de franchir la frontière Française pour l 'Allemagne...

jeudi 26 mai 2011

Le long de la Loire...



Depuis le samedi 14 mai : « c'est reparti pour de nouvelles aventures... »
Et voilà, le jour-J est arrivé, l'adrénaline commence à monter. Tout est prêt. Le petit « comité de départ » est là pour nous saluer et nous soutenir dans notre nouveau projet de voyage à vélo. Et cette fois-ci, comme nous l'avions toujours souhaiter, nous démarrons notre aventure « à la force des mollets » depuis le centre Bretagne, plus précisément de LANGAST, petite bourgade dans les Côtes-d'Armor, puis direction ROHAN dans le Morbihan afin de rejoindre le « Canal de Nantes à Brest » pour ensuite aborder l'EuroVélo6 depuis la Loire.
Depuis ces 10 derniers jours, nous avons déjà bien progressé et nous avons eu le temps de nous familiariser dans notre itinérance, notre nomadisme à vélo, le long des berges de la Loire où dans ses campagnes environnantes, découvrant ça et là, un village troglodyte, un vignoble, une cité de caractère ou encore un château sans oublier les charmes naturels des bords de Loire.
 (A savoir, depuis 2000, la partie centrale du fleuve, de Challones (49) à Sully-sur-Loire (45) a été inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO).

Notre nouvelle destination

Après notre dernière escapade cet hiver en Océanie (Etats du New-South-Wales et Victoria en Australie + Ile du Sud en Nouvelle-Zélande), malheureusement ponctuée d'intempéries, nous avons décidé de « changer de cap ». De retour en Bretagne depuis le 15 février dernier, nous avons eu le temps de préparer et de réfléchir à notre prochain voyage à vélo …
Nous avons décidé de traverser l'Europe, d'ouest en est, ou plus précisément, de la façade Atlantique à la mer Noire et ce, en longeant les 3 plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin puis le Danube. Nous emprunterons l'EuroVélo6 (à l'initiative de la Fédération Européenne des Cyclistes, www.eurovelo6.org), voies vertes aménagées par tronçons le long des berges ou déroutées sur des axes secondaires afin de traverser principalement, la France, l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie et la Roumanie.
Nous vous invitons à suivre notre « Euro-Vision » au fil de l'eau, au gré du vent et de vos envies ...


dimanche 8 mai 2011

Nous avons choisi le voyage à vélo


Tout d'abord, nous tenons à préciser, nous ne sommes pas des férus de vélo, juste des adeptes de petites balades bucoliques les dimanches après-midi. (20/30 km tout au plus)
Pourquoi ce voyage à vélo ?
Suite à différentes rencontres lors de « festivals des voyageurs » et après lecture de différents récits de voyages à vélo (Cf. Claude Marthaler, Françoise et Claude Hervé….), on s'est dit « Et pourquoi pas » ? C'était surtout depuis plus de 10 ans, « le rêve » de Fabrice, lequel a réussit sans trop de peine à décider Stéphanie, la motivation première étant le voyage en lui même. Il fallait tout de même se tester avant de s'engager dans de telles promesses.
Juin 2006, les paires de sacoches, la toile de tente et tutti quanti sont disposés sur les vélos, direction la Corse pour un premier coup d'essai. Volontairement nous avons choisi cette région assez escarpée afin de mesurer notre capacité à affronter le relief et la difficulté une fois les vélos chargés. Semaines concluantes puisque deux ans plus tard, nous décidons de prendre un congé sabbatique pour sillonner à vélo une partie de l'Asie du sud-est (essentiellement la Thaïlande, le Laos et le Vietnam) puis direction les Etats-Unis où nous avons descendu toute la côte ouest (de Vancouver au Canada jusqu'à la frontière Mexicaine).
Mais alors, quels sont les avantages du voyage à vélo ? Contrairement à ce que beaucoup d'entre vous peuvent penser, malgré la difficulté, le mauvais temps, la chaleur ou le vent, c'est avant tout un Plaisir. Déjà, tu es maître dans la gestion de l'effort et en total autonomie (pas besoin de carburant, si ce n'est ta propre énergie!!) ; aussi ce n'est pas un sport violent et surtout accessible à tous. Cela demande juste une certaine Volonté, un peu de Courage et une dose de Mental. Une fois ce cocktail réunie, il ne reste plus qu'à se  perdre dans les méandres de l'inconnu, du temps qui passe, partir à l'Aventure, à la rencontre de l'Autre et de Soi-même. Le mot d'ordre étant : Adieu le SUPERFLU, Bonjour la SIMPLICITE et Bienvenue à L'ESSENTIEL (boire, manger, dormir mais surtout, rencontrer, échanger et découvrir) !!! Croquer la Vie à pleine dent...

Nouvelle Zélande (Ile du sud)

Après des intempéries en Australie, nous avons changé de cap, 
direction la Nouvelle Zélande et plus précisément l'île du sud.




jeudi 14 avril 2011

Ouvrir une "Parenthèse" !

Allez-y, installez vous dans votre fauteuil. Oubliez votre quotidien, tout ce qui vous entoure (télévision, téléphone, radio, ...), la course contre le temps et évadez-vous ne serait-ce qu'un court instant. Bref, faites une petite Parenthèse...
Aujourd'hui la Société nous bouscule, nous oppresse, nous dérange parfois, nous pousse a appuyer sur l'accélérateur. Pour qui, pourquoi ? Pour reprendre les paroles d'Alain Souchon, « Pour nous faire croire que le Bonheur, c'est d'avoir plein les armoires » ?? Alors que le Bonheur peut-être si simple, de petites choses au quotidien... Un sourire, un échange, une rencontre. Rien de vraiment palpable, de matériel mais au combien gratifiant !
Nous ne voulons pas vivre au dessus de nos moyens mais avons décidé de nous donner les moyens de vivre nos Rêves... C'est pourquoi nous avons choisi d'ouvrir cette Parenthèse, d'oublier, d'abandonner, de s'abandonner.