Pour nous Vienne aura bien représentée tout le faste de l'empire avec son côté légèrement extravagant mais représentatif de la bourgeoisie de l'époque. Tout dans le majestueux (imposantes statues, de grandes places et fontaines, architectures très travaillées..). Cela dit, il faut reconnaître qu'elle reste une très belle ville. L'église St Pierre et la cathédrale St Etienne sont assez impressionnantes : l'une plutôt de style « baroque rococo » et l'autre très gothique et tout en pierre taillée. Aussi, nous n'avons pas quitté la capitale autrichienne sans avoir gouté une bonne Viennoiserie chez « Aïda » sur la place St Stefen
Quant à Bratislava, nous avons été agréablement surpris. Beaucoup plus pudique, elle se présente à vous avec retenue (pourtant autrefois sous le nom de Pressburg, ancienne ville de couronnement ), nous l'avons trouvé beaucoup plus authentique et culturellement plus « profonde ». Nous avons également profité de la journée porte ouverte de l'ancien « Hôtel de Ville » ( transformé en musée sur l'histoire de la ville et logé dans une ancienne abbatiale du XIV/XVème siècle), pour nous plonger un peu dans l'histoire de cette ville assez particulière et par la même occasion, surplomber du haut de son clocher, le centre historique uniquement dédié aux piétons. Là encore, malgré le modernisme, l'entrée dans la Communauté Européenne et l'ouverture au monde de la consommation, nous pouvons palpé un certain « décalage » d'une grande partie de la population locale et une difficulté à surmonter cette avancée économique peut-être un peu trop rapide. Nous avons été notamment touchés par une petite dame de 70 ans environ, avec son fichu sur la tête et son vieux manteau noir. Elle a passé l'après-midi en ville dans une allée proposant aux passants une branche d'hortensia (qu'elle avait dû cueillir dans son jardin) pour 1€ afin de compléter, nous imaginons sa maigre retraite, si retraite il y a ?