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mercredi 27 juillet 2011

Accueillante et chaleureuse SERBIE...



Après une douzaine de jours en Hongrie, nous avons franchi notre premier poste frontière : « Dobro Dôsli  în Srbija! » Bienvenue en Serbie ! Etranges sensations, des images, d'une actualité pas si ancienne, reviennent à la surface, tout se bouscule dans la tête.... Mais très vite une certaine appréhension va disparaître devant tant de gentillesse, d'accueil chaleureux et de générosité des Serbes. Illustration : sur le bord de la route nous nous sommes arrêtés pour acheter des abricots. Non seulement, le maraicher n'a jamais voulu que l'on paie, mais en plus il nous a offert près de deux kilos de brugnons avec insistance. Depuis la frontière nord, à travers les villes et villages, les églises Orthodoxes nous ont suscitées pas mal d'intérêt et d'émotion. Très chaleureuses rencontres avec les « gardiens » qui nous ont ouvert leur lieu de culte. De construction récente,  très sobres avec de magnifiques tableaux d'icônes très colorées, peintes ou sculptées. Un pope nous a gracieusement offert de l'encens qu'il avait rapporté tout droit de Bethléem.
A Novi Sad, nous avons retrouvé Anne-Cécile une Costarmoricaine et étudiante Rennaise installée pour enseigner le français dans le cadre d'un volontariat Européen pendant un an. Avec elle nous avons découvert cette ville plutôt sympathique, dynamique et très agréable. Première approche de la culture serbe,  une découverte culinaire. Nous avons dégusté le fameux « Burec » (prononcez Bourec, c'est bon et ça bourre!!) sorte de tarte en pâte feuilletée fourrée au fromage, à la viande ou à la pomme et  généralement consommée avec un yogourt qui se boit ici en Serbie.
Quant à Belgrade, nous y sommes restés 3 jours le temps de s'imprégner un peu de l'atmosphère de la capitale Serbe dans laquelle les stigmates de la guerre se font rares (quelques immeubles bombardés en contrebas du centre ville), mais visiblement aujourd'hui c'est un passé révolu. Par contre, au niveau architectural, nous l'avons trouvée un peu triste, elle nous fait encore grise mine malgré quelques ensembles assez intéressants. De la forteresse, vue imprenable sur le Danube et les environs. Lieu de retrouvailles pour les citadins autour d'un verre ou de flânerie à la fraîche . Pour la parenthèse, la partie la plus belle de tout notre itinéraire à vélo sur l'EuroVélo6, c'est le parcours côté Serbie et spécialement dans les gorges.
Nous avons pu remarqué, du côté féminin comme du côté masculin, que les serbes sont en général, très élégants et très élancés sans oublier leur nature spontanée, accueillante et généreuse. Pour résumer la Serbie  : générosité, simplicité et chaleur humaine avec un seul mot d'ordre « polako !  », « doucement ! ». Bref, un pays à visiter et où il fait bon prendre son temps.... 

Notre quatrième pays : la Hongrie...



Suite de notre progression à travers l'Europe : la Hongrie. Premier pays hors monnaie Européenne (250 Forins pour 1 Euro), dont l'échéance la plus tardive est souhaitée. Après avoir quitté la Slovaquie, les itinéraires proposés le long du Danube sont de plus en plus rares, souvent des pistes non praticables avec des vélos chargés. Nous avons été contraints alors d'emprunter les axes routiers plus fréquentés, nous déroutant complétement des bords du Danube.
Nous avons pédalé pendant des kilomètres à travers les champs de maïs et de tournesols, cultures principales du pays. De plus, les températures ont été très élevées (jusqu'à 40°C), nous avons dû nous imposer un rythme beaucoup plus matinal (levée à 4H30/5H) afin de rouler à la fraîche et d'apprécier une bonne sieste à l'ombre d'un arbre avant d'entreprendre toute autre activité. Dur, dur la vie de cyclistes !!

samedi 9 juillet 2011

Budapest...



Nous sommes arrivés à plus de la moitié du parcours de l'Euro-vélo6 (2 700 km) et c'est avec délectation que nous nous sommes installés pour quelques jours dans la capitale Hongroise. De plus, nous avons trouvé un « petit paradis » . Nous longeons dans un camping familial très bien aménagé, fonctionnel et sécurisé (réservé aux deux roues) situé à 5mn à pied d'une bouche de métro.
Budapest : et au milieu coule le Danube... Sur la rive Est, Pest, bordée par le Parlement, dominant fier et droit l'entrée de la ville, le quartier plutôt chic des ambassades puis, en arrière plan, les quartiers commerçants plus animés. A l'ouest, sur la colline,( une fois que vous avez franchit le superbe pont métallique « Le Pont des Chaînes »), Buda où se nichent le Château royal (de style néo-baroque, rénové au 18/19ème siècle), l'église St Matthias (transformée en mosquée sous l'occupation Turc). Une toute autre ambiance, un peu semblable à la butte de Montmartre à Paris avec une superbe vue panoramique sur Pest depuis le « Bastion des pêcheurs ».
Cet ensemble qui compose la ville de Budapest est assez surprenant, mélange de style et d'époque. Dans chaque rue, des myriades de petits détails architecturaux très intéressants vous interpellent et vous invitent régulièrement à lever le bout du nez.
Bien entendu, il aurait été dommage de quitter la ville sans avoir profiter du bien-être des fameux bains de Budapest. Véritable  institution pour les Hongrois, nous  sommes allés goûter les bienfaits curatifs ;  passant dans des eaux de 20° à 38°C, et pour les plus érudits, un sauna ou un hammam d'aromathérapie, dont le plus élevé pouvait atteindre les 95/100°C (nous nous sommes contentés d'une température à 68°C!!). Pour terminer, vous vous retrouvez dans les bains extérieurs au milieu de ces beaux bâtiments construits sous l'occupation Romaine et Ottomane. Au bord du bassin, des joueurs d'échecs sont très concentrés sur leur partie. Nous étions dans les bains les plus populaires « Széchenyi » de Budapest, un vrai régal...


mercredi 6 juillet 2011

Visite de Vienne et de Bratislava...



Pour nous Vienne aura bien représentée tout le faste de l'empire avec son côté légèrement extravagant mais représentatif de la bourgeoisie de l'époque. Tout dans le majestueux (imposantes statues, de grandes places et fontaines, architectures très travaillées..). Cela dit, il faut reconnaître qu'elle reste une très belle ville. L'église St Pierre et la cathédrale St Etienne sont assez impressionnantes : l'une plutôt de style « baroque rococo » et l'autre très gothique et tout en pierre taillée. Aussi, nous n'avons pas quitté la capitale autrichienne sans avoir gouté une bonne Viennoiserie chez « Aïda » sur la place St Stefen
Quant à Bratislava, nous avons été agréablement surpris. Beaucoup plus pudique, elle se présente à vous avec retenue (pourtant autrefois sous le nom de Pressburg, ancienne ville de couronnement ), nous l'avons trouvé beaucoup plus authentique et culturellement plus « profonde ». Nous avons également profité de la journée porte ouverte de l'ancien « Hôtel de Ville » ( transformé en musée sur l'histoire de la ville et logé dans une ancienne abbatiale du XIV/XVème siècle), pour nous plonger un peu dans l'histoire de cette ville assez particulière et par la même occasion,  surplomber du haut de son clocher, le centre historique uniquement dédié aux piétons. Là encore, malgré le modernisme, l'entrée dans la Communauté Européenne et l'ouverture au monde de la consommation, nous pouvons palpé un certain « décalage » d'une grande partie de la population locale et une difficulté à surmonter cette avancée économique peut-être un peu trop rapide. Nous avons été notamment touchés par une petite dame de 70 ans environ, avec son fichu sur la tête et son vieux manteau noir. Elle a passé l'après-midi en ville dans une allée proposant aux passants une branche d'hortensia (qu'elle avait dû cueillir dans son jardin) pour 1€ afin de compléter, nous imaginons sa maigre retraite, si retraite il y a ?

Petite incursion en Autriche et en Slovaquie...



Toujours sur l'EuroVélo6, et le long du Danube, nous avons parcouru quelques kilomètres à travers l'Autriche avec une halte dans la ville assez agréable de Linz où Mozart y a composé les fameuses « Noces de Figaro ». Puis, dans un autre registre beaucoup moins joyeux, mais c'est aussi une page de l'histoire que nous ne devons pas oublier, nous sommes allés visiter le camp de concentration de Mathausen, l'un des plus « actif » de la seconde guerre mondiale avec près de 200 000 exécutions (tout le monde le sait, dans les conditions les plus atroces les unes que les autres). Atmosphère pesante et lourde de Silence qui en dit long, sans parler des témoignages photographiques et matériels …
Après l'Autriche, nous avons emprunté visiblement, les anciens « tours de ronde  Tchèques» à l'époque de l'ancien bloc de l'Est, lesquels ont été réhabilités en piste cyclable le long du Danube. Les paysages sont un peu désolants et monotones (sous la grisaille en plus!!), avec de grandes lignes droites à perte de vue bordées de prairies dénudées de toutes cultures où de temps en temps nous avons pu observé un village ou deux. La densité de population en Slovaquie ne doit pas être très élevée et le spectre de l'ancien régime est encore présent. Tiens, une Trabant, un vieux bus des années 60 ou encore un vieux tramway...  

mardi 5 juillet 2011

Nous avons traversé l'Allemagne...



Premiers battements de cœur, premier pays européen (après la France) : nous sommes arrivés en Allemagne... Pas besoin de décliner notre identité (Plus de frontière, Vive l'Europe !!) par contre tâchons de bien employer les déclinaisons dans la langue de Goethe !! (c'est une autre paire de manches, mais avec les bases on arrivera à se faire comprendre...)
Notre entrée s'est faite sans encombre sur le sol allemand via les multiples pistes cyclables déjà existantes et visiblement très fréquentées des locaux. Seul hic : le tracé pour l'EuroVélo est quant à lui non mentionné et nous pestons un peu surtout après une bonne journée de vélo où l'on galère pour trouver les campings rarement indiqués. Nous sommes très étonnés, où est passée la rigueur allemande  !!
Après avoir franchit le Rhin, nous avons entamé notre découverte du pays par la ville de Freiburg avant de rejoindre la source du Danube à Donaueschigen (à 670 m d'altitude au cœur de la forêt Noire). Ballade très intéressante, laquelle nous a permis de suivre l'évolution de ce fleuve. Passant d'un simple cours d'eau plutôt paisible à un lit de plus en plus large et une activité socio-économique de plus en plus importante. Nous avons roulé en parallèle des bateaux de croisières aux multiples noms évocateurs tels que : Esméralda, Da Vinci... et nous avons croisé ou approché des barges chargées de containers ou de voitures neuves. Sur notre parcours nous avons également flâné dans la campagne Bavaroise traversant différents petits villages typiques sans oublier les villes de Ulm et Passau avant de rentrer en Autriche.